Les légendes de l'ASEC Mimosas
Ils sont originaires du Dahomey (Bénin), de Haute Volta (Burkina Faso), de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Sénégal, du Liban et de France.
Ils ont une idée simple et généreuse: que les enfants s’amusent… en jouant au football, ainsi l’ont voulu les pères fondateurs .
- Les Présidents
- Les Entraîneurs
- Les Entraîneurs de légende
- Les joueurs de légende
- Les joueurs formés à l'Académie
Période | Nom et Prénoms | Commentaire |
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1948-1950 | KOUAMELAN Joseph | |
1950-1951 | SEHO Tronnou Dossevi Alfred | |
1951-1953 | DOGBO Lucien | |
1953-1954 | LOGON François | |
1954-1956 | BOAH Louis | |
1956-1958 | VAQUIER | puis Me François OUEGNIN |
1958-1960 | Me OUEGNIN François | |
1960-1964 | M’BAHIA Blé Kouadio | |
1964-1969 | KAMANO Kata François | |
1969 -1970 | KOUYATE Mamadou | |
1970-1975 | COULIBALY Lanzeni Namogo Poto | |
1975-1977 | Me DERVAIN Emile | |
1977-1979 | BEGNANA Bogui | |
1979-1980 | TOURE Mamadou | |
1980-1981 | EKRA Victor | |
1981-1983 | ANDOH Claude | |
1983-1987 | TOURE Mamadou | puis Présidium avec pour porte parole Jean-Jacques BECHIO |
1987-1989 | AHOUA Kangah Michel | |
Depuis le 19/11/1989 | Me OUEGNIN Roger Maurice Désiré |
Le club jaune et noir a connu plus d’une vingtaine d’entraîneurs de SEHO Tronnou à Julien CHEVALIER.
Période | Nom et Prénoms | Commentaire |
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1947-1950 | SEHO Tronnou Dossevi Alfred | |
1950-1953 | KOFFI Domingo | |
1954-1959 | FABRE Guy | Entraîneur-joueur |
1960-1962 | TOURE Bakary | |
1962-1965 | KOFFI Faustin | Entraîneur-joueur |
1966-1969 | WOGNIN Ignace | |
1969-1970 | SOKOURY André | |
1970-1971 | GABO Gérard | |
1971-1972 | Orlando . | |
1972-1975 | ANZIAN Jean-Baptiste | |
1975-1976 | KONAN Yoboué | |
1976-1978 | WOGNIN Ignace | |
1978-1979 | VINC Bernard | puis KONAN Yoboué |
1979-1980 | FABRE Guy | puis KONAN Yoboué |
1980-81 à 1984 | Assane . | puis Oscar FULLONE |
1984-1986 | GABO Gérard | |
1986-1987 | TRAORE Idrissa dit Saboteur | puis N’GUESSAN Clément |
1987-1989 | GAROT Phillipe | |
1990-1992 | TROUSSIER Phillipe | |
1992-1993 | MANGLE Eustache dit Le Lion | |
1993-1994 | ROESSLI Charles Albert | |
1994-1995 | ZARE Mamadou | |
1995-1996 | KONAN Yoboué | |
1996-1998 | FULLONE Luis Oscar | Remporte la Ligue des Champions de la CAF – 1998 |
1998-1999 | GUILLOU Jean Marc | Manager Général |
1999-2001 | DECASTEL Michel | |
2001-2002 | TRAORE Idrissa dit Saboteur | |
2002-2003 | AKA Kouamé | |
2003 – 2009 | LIEWIG Patrick | |
2009 – 2010 | GOUAMENE Maxime | |
2010-2012 | DESABRE Sébastien | |
2012-2014 | TRAORE Siaka dit GIGI | |
2014-2015 | GOUAMENE Alain | |
2015-2016 | BROU Assoumou Jean-marie | |
2016-2017 | TRAORE Siaka dit GIGI | Remporte le 25e Titre de Champion de la Côte d’ivoire – 2017 |
2017-2019 | YAO Amani | Remporte le 26e Titre de Champion de la Côte d’ivoire – 2018 |
Depuis Juin 2019 | Julien CHEVALIER | Remporte le 27 et 28e Titre de Champion de la Côte d’ivoire – 2021 - 2022 |
Le club a connu une pléiade de joueurs qui ont marqué son histoire.
« Le Lion »
« Le Pelé Ivoirien »
« L’homme d’Asmara »
« L’inégalable »
« Le Diamant Noir »
Originaire de Sète (France), ancien employé chez Jean Abil Gal, joueur de l’Olympique Club d’Abidjan (OCA), Guy FABRE est devenu le premier véritable entraîneur de l’ASEC Mimosas, en 1954. La philosophie de jeu qu’il imposa alors caractérise encore l’ASEC d’aujourd’hui.
Arrivé à l’ASEC Mimosas à l’intersaison 1953-1954, grâce à Ignace WOGNIN, AKOUATE Benjamin, ANOH Pierre, ACHI Ernest, quatre jeunes joueurs Mimos de l’époque qui l’ont introduit auprès de leurs dirigeants, Guy FABRE est devenu, en très peu de temps, l’entraîneur emblématique de l’ASEC Mimosas.# Celui qui a contribué à créer la légende “Les enfants s’amusent”. Parce que pour Guy FABRE, la simplicité du jeu et la justesse des choix des joueurs est la base de la réussite en football. Il s’était appliqué tout de suite à enseigner les B-A-BA de ce sport à ses joueurs. Il les a aidés à améliorer leurs qualités techniques et le tour était joué. L’ASEC Mimosas, avec ses adolescents de l’époque, devient une formation au jeu très plaisant et efficace. Dès sa première saison comme entraîneur de l’ASEC Mimosas en 1954, Guy FABRE termine le championnat national sans aucune défaite. Ne concédant que deux matches nuls à ses adversaires. La même année, l’ASEC dispute la finale de la Coupe de l’AOF qu’elle perd malheureusement sur un score lourd (7-0), à Dakar, face à l’US Gorée. Deux ans plus tard, en 1956, toujours sous l’encadrement de Guy-la-science comme on l’appelait, l’ASEC Mimosas parvient encore en finale de la Coupe de l’AOF qu’elle perd 3-0 face à la Jeanne d’Arc de Bamako. En 1958, l’ASEC dispute sa troisième finale de la Coupe de l’AOF. Mais la poisse qu’elle a connue au début est toujours là. Les Mimosas perdent encore face à leurs éternels rivaux des Aiglons de l’Africa Sports (0-5).
Mais chaque fois, tout le monde tombait sous le charme des joueurs du mythique coach, Guy FABRE. Cet homme était très respecté par ses joueurs, ses dirigeants et les supporters mimosas. Pour les premiers, il était à la fois l’entraîneur rigoureux, autoritaire, mais ouvert et compréhensif. Il était aussi le « petit papa » qui les aidait financièrement, qui payait même la scolarité de certains joueurs. Pour les seconds, il était un excellent entraîneur qui répondait à leurs attentes. Un technicien compétent et qui avait du caractère. Pour les derniers, les supporters de l’ASEC Mimosas, il était Guy-la-science. A voir le beau jeu de son équipe, le football n’avait pas de secret pour cet homme.
Malheureusement, après les indépendances, Guy FABRE ne resta pas longtemps à la tête de “son“ ASEC Mimosas. Par la force des choses, il s’exila au Cameroun, puis au Burkina Faso, puis au Cameroun. Il revient en Côte d’Ivoire en 1979 et se voit confier les rênes de l’ASEC Mimosas. Malheureusement, miné par la maladie, il meurt en cours de saison. La boucle est bouclée. FABRE est revenu mourir auprès de l’ASEC Mimosas, le club de son cœur et en Côte d’Ivoire, ce pays qui lui a donné du bonheur et qu’il a tant aimé. Guy FABRE, le mythique entraîneur de l’ASEC Mimosas ne pouvait pas rêver à meilleure fin.
K. Ismaël
Totalement inconnu à son arrivée à l’ASEC Mimosas, Philippe Bernard TROUSSIER est parvenu à redorer le jeu des Jaune et Noir pour s’imposer finalement comme une véritable légende dans la mémoire collective, en Côte d’Ivoire.
Philippe TROUSSIER le reconnait. « C’est à l’ASEC que ma carrière d’entraîneur de football a pris une dimension internationale. Si je suis ce que je suis, aujourd’hui, c’est grâce à l’ASEC Mimosas », nous avait-il confié, dans une interview, en 2007, à Casablanca. De décembre 1989 à décembre 1992, Philippe Bernard TROUSSIER, devenu Philippe Oumar TROUSSIER après sa conversion à l’Islam, il y a quelques années, au Maroc, a permis à l’ASEC de se bâtir un beau palmarès et s’est lui-même fait une renommée à la tête de l’encadrement technique des Mimos. Trois titres de champion de Côte d’Ivoire (1990, 1991 et 1992), une Coupe FHB (1990), une Coupe nationale (1990), une Coupe de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines (UFOA), en 1990, une demi-finaliste de la Coupe d’Afrique des clubs des champions (1992) et un record de trois saisons (74 matches) sans défaite encore inégalé depuis vingt ans dans le championnat national de première division de football.
TROUSSIER est considéré comme l’entraîneur qui a révolutionné le football ivoirien dans les années 1990. Malgré ses méthodes jugées parfois difficiles à supporter, il était parvenu à faire de l’ASEC Mimosas la meilleure équipe ivoirienne et l’une des plus redoutées sur le continent. A telle enseigne qu’il fut surnommé « le Sorcier blanc ». Tellement la métamorphose de l’ASEC Mimosas, une équipe qui n’avait pratiquement rien gagné au cours de la décennie 1980, était remarquable et impressionnante. Sous TROUSSIER, l’ASEC gagnait avec panache. Les Actionnaires étaient presque toujours heureux et se bousculaient au stade pour voir jouer leur équipe.
Malheureusement, aucun trophée de la CAF n’est venu récompenser le beau travail du « Sorcier blanc » qui, il est vrai, avait eu la fortune de travailler dans un environnement très professionnel construit par Me Roger OUEGNIN, le PCA de l’ASEC Mimosas, mais aussi d’avoir à sa disposition des joueurs de grands talent tels KONATE Losséni, GADJI Céli, AKA Kouamé, IROHA Ben, TRAORE Abdoulaye dit Ben Badi, KASSY Kouadio Lucien, ABOUO Sam, ZARE Mamadou, FALLET Villasco et autres. Ce fut le bémol. Après l’ASEC Mimosas, TROUSSIER devint le sélectionneur des Eléphants, en 1993. Puis il s’occupera, tour à tour, des Kaizer Chiefs de Johannesburg (1994), du FUS de Rabat (1995-1997) des Supers Eagles du Nigeria (1997), des Etalons du Burkina Faso (1998) du Japon (1998-2002) avec lequel il remporta la CAN d’Asie, du Quatar (2003-2004) de l’Olympique de Marseille (Novembre 2004- mai 2005), des Lions de l’Atlas (2005) et depuis 2008, il est le manager de FC Ryùkyù, une équipe japonaise. Aujourd’hui encore, l’ère Philippe TROUSSIER, à l’ASEC Mimosas, marque les esprits de tous ceux qui l’ont vécue.
Joueur, puis entraîneur de l’ASEC Mimosas, ZARE Mamadou a marqué à jamais la vie du club en devenant le premier entraîneur local à qualifier l’ASEC Mimosas à une finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions
La particularité de ZARE Mamadou, c’est son amour inénarrable pour l’ASEC Mimosas.# Au point qu’il a effectué toute sa carrière de joueur dans ce club, depuis les minimes jusqu’en équipe senior. Après s’être reconverti au métier d’entraîneur de football, il s’est occupé un moment du centre de formation avec lequel il a remporté le championnat national des juniors avant de s’occuper de l’équipe professionnelle en 1995. Cette année-là, ZARE et l’ASEC Mimosas raflent tout en Côte d’Ivoire (Coupe FHB, Championnat national, Coupe nationale, Coupe de la Fédération). Malheureusement, ils perdent (0-1) la finale de la C1, la première de l’histoire du club, à Abidjan, face à Orlando Pirates d’Afrique du Sud, alors que les Mimosas avaient tenu en échec (2-2) les Boucaniers Sud-africains, à l’aller, à Johannesburg. Un surdoué au jeu sobre
Arrivé à l’ASEC Mimosas, en 1973, avec les N’DIAYE Aboubacar, Bakary KONE, Youssouf FOFANA et bien d’autres, ZARE Mamadou, qui n’avait que 11 ans, affûte ses armes dans les différentes catégories de jeunes du club, pendant huit ans. C’est en 1981 que Luis Oscar FULLONE Arce, l’un des entraîneurs emblématiques du club, le lance dans le grand bain de l’élite du football national. ZARE saisit la perche et ne la lâche plus. Joueur de caractère, mais aussi caractériel, il est fougueux, ambitieux et n’aime pas les défaites. Combatif, polyvalent, technique, intelligent, buteur imprévisible, ZARE devient le joueur clé de l’ASEC Mimosas pendant 10 ans (1981-1991) et celui de toutes les solutions pour ses différents entraîneurs. Tantôt milieu, tantôt attaquant, puis défenseur axial vers la fin de sa carrière,ZARE Mamadou est un surdoué, mais son jeu sobre, quoiqu’efficace, ne lui permet pas d’avoir une aura de star.
Un coup de maître Lorsqu’il met un terme à sa carrière, en 1991, ZARE Mamadou a 28 ans. Le Président Roger OUEGNIN, qui décèle en lui des qualités d’un bon technicien, lui confie l’encadrement technique des cadets et des juniors. En 1993, sous la houlette de ZARE Mamadou, les juniors de l’ASEC Mimosas remportent le championnat national de leur catégorie. L’année suivante, Me Roger OUEGNIN met ZARE Mamadou à la disposition du Sabé Sport de Bouna (D1 ivoirienne) pour l’aider à préparer ses armes d’entraîneur. Encore un temps d’apprentissage pour «Zébia » comme l’appellent ses proches. Puis, en 1995, Me Roger OUEGNIN, le patron de l’ASEC Mimosas, l’estime prêt à prendre en main l’encadrement technique des Mimos. Il le lui confie. Et pour un coup d’essai, ZARE Mamadou réussit un coup de maître. Avec lui, l’ASEC Mimosas fait une razzia au niveau national et échoue de peu en finale de C1 face à Orlando Pirates. La seconde saison de ZARE, en tant qu’entraîneur des Mimos, est peu reluisante. Seule la Coupe FHB tombe dans l’escarcelle du club. En 1996, ZARE entraîne le Stade d’Abidjan. En 1997, il devient l’entraîneur adjoint de Philippe TROUSSIER, dans l’encadrement technique des Etalons, la sélection nationale du Burkina Faso. Après la CAN 98 à l’issue de laquelle le Burkina Faso termine à la quatrième place, ZARE Mamadou revient au bercail et entraîne tour à tour, le Séwé Sport de San Pedro, Issia Wazi et Vallée Football Club de Bouaké avant de créer son centre de formation AZFC (Académie Zaré Football Club). Il meurt le jeudi 3 mai 2007, des suites d’une longue maladie, à l’âge de 45 ans.
Surnommé « El Profesor » par Me Roger OUEGNIN, le patron de l’ASEC Mimosas, l’entraîneur argentin, Luis Oscar FULLONE, a tellement aimé le club jaune et noir qu’il a fini par devenir le premier technicien à offrir le trophée d’une Ligue des champions aux Mimosas, en 1998.#
Né le 4 avril 1939, à La Plata (Argentine), Luis Oscar FULLONE Arce arrive en Côte d’Ivoire, en 1982, en provenance de Sion (Suisse) pour remplacer Hassan, un technicien tunisien qui entraînait l’ASEC Mimosas. Cette première expérience de l’Argentin, en Afrique, dure trois saisons (1982, 1983, 1984) pendant lesquelles, Oscar FULLONE et l’ASEC Mimosas ne remportent qu’une Coupe nationale et une Coupe FHB, en 1983. Maigre moisson pour ce club très populaire, mais dont l’inorganisation et l’instabilité de ses comités directeurs plombaient les performances.
Douze ans plus tard, en 1997, Me Roger OUEGNIN qui dirige l’ASEC Mimosas depuis sept ans, fait revenir Luis Oscar FULLONE pour lui confier à nouveau l’encadrement technique de son club. Les Mimosas viennent de sortir d’une saison presque blanche en 1996, avec seulement le trophée FHB. L’échec du club en finale de la C1, le samedi 16 décembre 1995, à Abidjan, face à Orlando Pirates d’Afrique du Sud, avait été durement ressenti dans la famille jaune et noir et expliquait, en partie, ce passage à vide. Très vite, Oscar FULLONE a le mérite de relancer la formation mimosas. Celle-ci redevient la locomotive du football ivoirien. Elle réalise le doublé (championnat-coupe), en 1997. L’année suivante, en 1998, Luis Oscar FULLONE conduit l’ASEC Mimosas à son premier sacre continental en Ligue des champions. Grâce à cette consécration, « El Profesor » entre au panthéon des entraîneurs de légende de l’ASEC Mimosas.
En 1999, lorsqu’il quitte l’ASEC Mimosas pour le Raja Club Athletic de Casablanca, Luis Oscar FULLONE remporte encore la Ligue des champions et la Super Coupe d’Afrique au début de 2000. En 2002, avec le WAC, il remporte l’avant-dernière édition de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe face à l’Asante Kotoko de Kumasi. Devenant ainsi l’un des entraîneurs les plus titrés du continent ayant gagné la C1, la C2 et la Supercoupe d’Afrique des clubs avec différents clubs.
Aujourd’hui entraîneur du Kénitra Athletic Club du Maroc où il vient de prolonger son contrat de trois ans, Oscar FULLONE a d’abord été joueur de football à Estudiantes LP, Independiente Medellin, Réal Oviedo et Aston Villa. Reconverti entraîneur de football à la fin de sa carrière, Luis Oscar FULLONEentraîna des clubs sud-américains et européens avant de venir connaître la gloire en Afrique. Ce continent qu’il aime tant et pour lequel il ne cesse de donner le meilleur de sa personne dans le domaine du football.
BAYER LEVERKUSEN
RB SALZBOURG
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