1 point de pris ou 2 de perdus ?
Chacun aura son avis sur la question, et
la réponse dépendra du prisme à travers lequel on l’observe. Ce qui est
indiscutable, en revanche, c’est que notre équipe a manqué une occasion en or :
celle de reprendre la deuxième place du classement et de se rapprocher
dangereusement de son adversaire du soir. Tout semblait réuni pour y parvenir,
mais les Mimos n’ont pas su concrétiser cet objectif. Résultat : nous restons à
six points du leader à sept journées de la fin.
Ce mercredi soir, notre club avait bien
plus à perdre qu’à gagner. Un seul résultat pouvait nous satisfaire : la
victoire. Or, le compte n’y est pas. Certains y voyaient une « finale avant
l’heure » et estiment désormais que le titre nous a filé entre les doigts.
Il est vrai que l’opportunité était belle et que, plus le nombre de points
encore en jeu diminue (21 désormais), plus nos chances s’amenuisent. Mais rien
n’est joué tant que la ligne d’arrivée n’a pas été franchie.
L’essentiel, dans une telle situation,
réside dans l’état d’esprit. Celui de ne jamais abandonner, de croire en nos
chances jusqu’au bout, que ce soit pour la première place, la seconde ou toute
autre position. Les trois dernières rencontres ont permis de récolter sept
points, signe d’un ratio de progression encourageant. Il faut s’appuyer sur
cette dynamique pour continuer à espérer, mais aussi pour creuser l’écart avec
nos poursuivants. Sans oublier les échéances à venir en Coupe d’Afrique et en
Coupe nationale, qui seront d’autant mieux abordées si nous affichons un visage
conquérant en Ligue 1.
Autant de raisons pour ne pas baisser la
tête. Ce n’est pas dans l’ADN des Mimosas. Et quel exploit ce serait de
renverser la table alors que beaucoup nous voient déjà hors course ! C’est ce
défi qui se dresse devant nous en cette fin de saison. Une opportunité unique
d’écrire une nouvelle page mémorable dans l’histoire de notre club et de notre
championnat.
Alors, êtes-vous prêts ?
À vous de jouer, car le jeu en vaut
vraiment la chandelle.
Nous, on y croit !
Benoît
YOU
