Frustrés, mais optimistes !
Le quotidien sportif français « L’équipe »
titrait, le matin du mercredi 10 mai dernier, à sa Une : « A
nouveau condamnés à l’exploit » suite au résultat nul (1-1) obtenu à Santiago Bernabeu,
par le Real Madrid face à Manchester City à l’occasion des ½ finales aller de
l’UEFA Champions League et en vue du match retour, à Etihad Stadium.
Le soir même, notre équipe a elle aussi partagé les points
(0-0) avec son adversaire algérois au même stade de la compétition en Coupe de
la Confédération de la CAF et le retour en terre algérienne s’annonce comme un
match de feu (un exploit ?) au regard des prestations de chacune des équipes à
Bouaké, chacune conservant intactes toutes ses chances de se qualifier.
L’ASEC Mimosas, en n’encaissant aucun but à domicile,
obtiendra son ticket pour la finale si elle ne perd pas la manche retour (à
l’exception d’un nouveau 0-0 qui amènerait les deux équipes à se départager aux
tirs au but). En effet, contrairement aux nouvelles règles en vigueur dans
d’autres confédérations, le but marqué à l’extérieur conservant, dans les
compétitions organisées par la CAF, son statut particulier, un match retour
conclu sur un match nul autre que le 0-0 (soit 1-1, 2-2…) qualifierait notre
équipe.
Son adversaire bénéficiera quant à lui du soutien de son
public habituellement nombreux pour le galvaniser et l’aider à chercher la
victoire indispensable pour aller de l’avant.
Au sortir du stade de la Paix de Bouaké, le mercredi, les
sentiments des Mimos, joueurs, staffs comme Actionnaires étaient mitigés.
Satisfaits de ne pas avoir encaissé de but, d’avoir maîtrisé cet adversaire en
se créant les occasions les plus franches, mais frustrés de n’avoir pas su en
concrétiser une seule.
Malgré tout, l’espoir et l’optimisme doivent demeurer dans
l’esprit de tous, car tout est encore largement possible malgré l’adversité qui
s’annonce. Si la VAR (pour Video Assistant Referees ou Assistance vidéo à
arbitrage) a joué son rôle lors de cette manche aller en refusant (justement)
pour hors-jeu le but d’abord validé de Sankara KARAMOKO, elle sera également en
place à Alger, ce qui est très important pour des matchs avec un tel enjeu. Dès
lors, si de nombreux évènements peuvent se produire autour de cette rencontre,
concentrons-nous à reproduire ce que nous avons su bien faire jusqu’ici sur la
pelouse du stade du 5 Juillet 1962 pour accéder à une nouvelle finale
continentale.
Ce qui serait en soi déjà un exploit, en attendant d’autres
de cette équipe de guerriers infatigables qui ne cesse de nous faire rêver.
Benoît YOU