Le calme avant la tempête

Le calme avant la tempête

Après quelques jours de repos pendant les fêtes, les entraînements de notre équipe professionnelle ont repris avec un groupe amputé de 11 joueurs sélectionnés pour disputer la phase finale du CHAN mais aussi de 6 joueurs libérés. Nos 3 recrues sont venues renforcer l’effectif en qualité, notamment sur le plan offensif, nous l’espérons. Car il s’agit bien du secteur le moins performant cette saison. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » écrivait Lamartine. Pour une équipe de football, on pourrait le formuler ainsi : « un buteur vous manque et tout devient difficile ». S’ils ont montré certaines limites liées à leur confiance pour certains ou à leur maturité pour d’autres, nous restons malgré tout confiant vis-à-vis de nos jeunes attaquants pour la 2^ème partie de la saison afin qu’ils concrétisent le bon travail réalisé en amont par leurs collègues du milieu de terrain et de la défense. Cette situation doit également permettre à d’autres joueurs de se transformer en buteurs comme on l’a vu avec KRAMO Aubin ou ZOUZOUA Pacôme. Á d’autres de prendre leurs responsabilités et de se révéler.

 

Les Mimos – Eléphants ont également des difficultés à scorer, comme d’autres équipes de cette compétition (RD Congo, Ouganda, Sénégal, Cameroun, Congo, Ethiopie ont marqué tout au plus un but depuis le début de la compétition). Ces perles rares qui savent mettre le ballon au fond des filets sont tellement convoitées qu’il est difficile voire impossible de les conserver sur le continent. Triste réalité avec laquelle nous devons tous composer !

 

Á leur retour, nos pachydermes n’auront pas le temps de chômer puisque le programme qui les attend sera intense avec un minimum de 30 matchs à jouer en 5 mois, avec les 15 matchs retour de Ligue 1, éventuellement 6 matchs supplémentaires de Play-off, un minimum de 6 matchs de Coupe d’Afrique (en espérant évidemment plus) et la Coupe nationale. Un vrai parcours du combattant agrémenté de déplacements longs et harassants sur le continent.

 

Le temps de la préparation dans lequel nous nous trouvons est essentiel car une fois dans « l’œil du cyclone », il sera délicat de faire des ajustements.

 

Nos jeunes filles de l’équipe féminine se trouvent également dans cette phase, avec certes moins de pression a priori, même si l’objectif assigné est clair avec une montée en 1^ère division à la fin de la saison. Elles vont vite apprendre à connaître ce que signifie porter la tunique jaune et noir …

 

Benoît YOU