Le match de l’année
Bien que l’on ne sache pas encore à ce jour le nom de
notre futur adversaire, la finale de la Coupe nationale que notre équipe
disputera ce dimanche à Bouaké sera, sans nul doute, notre match de l’année.
Ce jugement est tout à fait relatif, je vous l’accorde,
puisqu’il est devenu le match le plus important de notre saison pour plusieurs
raisons, notamment en raison de notre échec en Ligue 1, que ce soit pour
l’obtention du titre de champion comme d’une qualification pour une coupe
africaine. Il n’y pas si longtemps, le dernier match de la Ligue 1 face au
Stade d’Abidjan, était le match de la saison pour obtenir un billet
international. Quelques mois plus tôt, certains matchs de Ligue des Champions
face à l’Espérance de Tunis ou aux Libyens d’Al Ahly Benghazi auraient pu jouir
de ce qualificatif. Il y a donc eu plusieurs « matchs de l’année » mais celui
qui vient, s’agissant de la dernière rencontre de la saison et décernant un
titre majeur national, nul ne pourra lui enlever cette étiquette.
S’il s’agit de celui de l’ASEC Mimosas, d’autres clubs ont
également eu à disputer « leur » match de la saison, au cours des derniers
jours. Voir le désarroi et la tristesse sur le visage de joueurs de football
après une défaite cruelle est toujours déchirant et le contraste est vraiment
saisissant car, dans la plupart des cas, les caméras passent alternativement
des vainqueurs en joie aux pleurs des vaincus.
Notre finale de ce dimanche donnera obligatoirement un
vainqueur qui soulèvera la plus belle des coupes décernées en Côte d’Ivoire.
Conserver ce titre et l’ajouter à notre riche palmarès serait une belle manière
de clôturer cette saison épique, qui nous a tantôt fait rêver, tantôt fait
pleurer. La terminer avec le sourire ne serait pas immérité au regard des
efforts consentis par tous et pas toujours récompensés. Ainsi va le football et
il faut respecter la dure loi du terrain.
Jetons toutes nos dernières forces dans cette bataille, le
jeu en vaut bien la chandelle avant un repos bien mérité !
ALLEZ LES MIMOS !
Benoît
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