Que faire d’autre que se relever ?
Tout au long du match de Ligue des
Champions contre Power Dynamos, dimanche dernier, nous avons tous vécu ces
instants suspendus où le doute et l’espoir se mêlent, comme devant un film à
suspense dont on ignore l’issue.
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Allions-nous égaliser sur l’ensemble
des
deux matchs, voire passer devant ?
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Allions-nous encaisser un but rendant la
qualification
encore plus difficile ?
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Quel sera l’impact du carton rouge reçu
à
la 64e minute ?
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Qui remportera l’épreuve des tirs au
but
alors que nous étions à 4 buts partout ?
C’est là toute la beauté et toute la
cruauté du football : contrairement au cinéma, au théâtre ou à la littérature,
aucun scénario n’est écrit à l’avance. Personne n’en connaît le dénouement
final, et au terme de ces matchs à élimination directe, une seule équipe peut
triompher.
En ce qui nous concerne, la pièce est
cette fois-ci retombée du mauvais côté, celui de l’élimination, cruelle fin de
série dans les compétitions africaines pour notre club après 6 années
consécutives de qualification pour les phases de poules.
La déception est immense. Supporters,
joueurs, entraîneurs, dirigeants : tous ressentent ce goût amer de l’inachevé,
d’autant plus que tout s’est joué à si peu de choses. Mais telle est la vie
d’un club professionnel : elle est faite de joies, de peines, de frustrations,
mais aussi de grandes surprises. Il n’y a qu’à se rappeler l’exploit récent de
notre équipe féminine, qualifiée pour la phase de poules de la Ligue des
Champions, pour retrouver le sourire.
Le sport, par essence, nous enseigne une
vérité simple : rien n’est jamais acquis. Après une victoire comme après une
défaite, il faut chaque jour remettre son cœur à l’ouvrage. Le ballon roule
toujours dit-on et le dernier vainqueur d’une compétition doit toujours
remettre son titre en jeu. Et c’est heureux : après la douleur d’un revers, il
nous offre la possibilité de penser au prochain match, aux prochains défis.
Et pour notre club, ils sont nombreux.
Le plus immédiat, et non des moindres, est la conquête d’un 30e
titre de champion de Côte d’Ivoire. Quelle plus belle manière de tourner la
page que d’écrire une nouvelle ligne dorée dans notre histoire, en cette année
si particulière marquée par le déménagement à Gboro Gbata, cette nouvelle
étape, porteuse d’opportunités et de renouveau ?
Mimos, sachons transformer cette chute en tremplin. Sachons nous
relever, comme nous l’avons toujours fait, pour devenir encore plus forts.
L’avenir nous tend les bras. Et soyez-en certains : il sera radieux !
Benoît
YOU